desperate housewives
Apéritifs, soleil, soirées diverses et rencontres sportives télévisuelles (beuhhh), toutes les excuses sont bonnes pour se vautrer littéralement dans l'alcoolisme. Comme si ce tournant décadent de ma vie était inéluctable, je ne peut résister à la tentation de cultiver une future cirrhose foudroyante. Aussi, les entelacts de la vie sentimentale et sociale de mes colocataires tend à faire apparaître les stupides tâches ménagères à l'image du terril de vaisselle qui s'est constitué dans l'évier comme un désordre secondaire. Heureusement que mes névroses bonniches sont toujours vivaces et qu'armé de mon CIF la saleté trépasse et L'Ordre refait sa loi dans les profondeurs abyssales d'un évier putride.
Cultivant une attitude d'intellectuel social démocrate et pervers sexuel enfoui sous une couche d'ennui notoire (le tout avec des Ray Ban), construisant un affect de confident analyste auprès de la gente féminine plutôt consternée par l'indigence de leurs chibres sur jambes et par là même véritable langue de pute contrite, je sais également me faire subtil et boire de la bière en rotant devant un match de foot et les commentaires gras qui vont avec genre entre couilles on se comprend.
Ces mecs qui matent le foot entre potes pour exorciser leurs malaises sexuels et leur incapacité à prendre un engagement vis à vis d'une femelle incompréhensible car sensible et follement chiante dans une attitude de sécurité virile au secours maman ne me castre pas avec le couteau rouillé à dents pointues
Et toutes ces nanas qui vivent dans l'attente du prince charmant alors que le gros dégueulasse qui gît sur le canapé ça les fait fantasmer, ça et leurs névroses de viol qui mouillent honteusement leur lit vas y papa, craque moi la culotte de ton membre turgescent
et moi? je passe l'aspirateur.